Séance en compagnie de la réalisatrice Jacqueline Gesta et de Jean-Louis Dufour, maître de conférences à l’ESAV, Groupe de Recherches Documentaires
Lorsqu’un réfugié palestinien évoque le village perdu, la précision des détails est telle que le doute s’installe, d’autant que, sur le terrain, aucune trace ne semble subsister. C’est dans cet écart que s’immisce le film. Tout d’abord cette ‘histoire’ que Kemleh raconte inlassablement : une nuit du printemps 1948, sous les bombardements. Près d’un champ de béton, sous un grand tas d’ordures, la mosquée d'une vieille photo est toujours là. Cela a été...
"Comment, dans le cadre d’un désastre historique vécu par les Palestiniens en 1948, expliquer la farouche persistance d’une identité dont la reconnaissance s’affirme comme la pierre angulaire d’une solution durable ? De mère en fils se transmet le souvenir précis d’un pays qui, s’il n’est plus matérialisable, est toujours fondateur." Jacqueline Gesta